Le drainage d’un jardin peut être nécessaire si l’eau ne s’infiltre pas correctement dans le sol ou si le sol est composé d’argile. Une humidité excessive peut provoquer la pourriture des graines ou des racines et favoriser les maladies cryptogamiques. Drainer le sol est alors une solution à envisager, mais attention à ne pas drainer une terre trop légère qui s’assèche facilement, car cela augmenterait les besoins en arrosage.
Qu’est-ce que le drainage ?
Le drainage consiste à augmenter la perméabilité d’un sol à l’eau grâce à divers procédés, allant des plus simples aux plus complexes.
Drainage à la plantation
Pour améliorer le drainage des sols lourds, creuser des trous de plantation plus larges et plus profonds que la motte peut être intéressant. Au fond, disposer des pierres ou galets sur 30 à 40 cm d’épaisseur et recouvrir le tout de gravier. Dans les sols très lourds, mélanger du terreau ou du compost mûr pour alléger la terre. Cette solution est adaptée aux plantations d’arbres et arbustes, mais pas au potager.
Drainer en ouvrant des sillons
Creuser des sillons relativement étroits et profonds avec une bêche dans différents endroits du jardin, en particulier en suivant le sens de la pente, puis les remplir de sable de rivière permettra à l’eau de s’infiltrer et d’assécher le terrain. Plus le terrain est humide, plus il y aura besoin de sillons.
Creuser un fossé
Le creusement d’un fossé est une option à prendre en considération pour assainir un jardin. Il peut être situé soit dans la partie basse, soit autour du jardin. Ainsi, lors de fortes précipitations, l’eau s’y écoule et l’assainit temporairement.
Creuser un puits perdu
Creuser une fosse de 1 m 50 de profondeur et de largeur égale, y placer du géotextile au fond ainsi qu’aux bords, puis remplir le puits avec des pierres, des graviers et du sable. L’eau en excès sera absorbée par la fosse et s’infiltrera en profondeur.
Poser un drain
Le drain peut être installé en 3 étapes, procédure nécessitant des travaux importants mais offrant une solution durable.
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1re étape – Creuser un réseau de tranchées
Il faut creuser une tranchée centrale et perpendiculaires à celle-ci tous les 4 ou 5 mètres afin de former une pente s’inclinant vers la tranchée centrale pour l’écoulement de l’eau. Les tranchées doivent avoir une profondeur minimale de 60 cm pour accueillir les plantes potagères et les arbres devront être largement décalés des drains.
2e étape – Poser le drain
Pour prévenir les blocages de drains, couvrez le fond des tranchées avec un feutre de jardin épais et imputrescible et enroulez une gaine spéciale de drainage (en PVC ou en tuyau flexible) de 50 à 70 mm de diamètre à l’intérieur. Assurez-vous que le système d’évacuation de l’eau soit incliné vers le bas du terrain, un fossé ou une mare, ou vers le drain central pour les drains perpendiculaires.
3e étape – Combler les tranchées
Les gaines doivent être recouvertes d’un gravier ayant un diamètre entre 30 et 50 mm, sur une couche d’au moins 20 cm. Une fois le gravier posé, replier les côtés du feutre par-dessus puis couvrir les tranchées avec de la terre de jardin.
Une autre approche du “drainage”
Les techniques de drainage et les pratiques culturales sont toutes deux des méthodes permettant de favoriser l’évacuation des eaux en excès. Par exemple, les buttes surélevées et les allées creusées sont des moyens efficaces pour drainer un sol trop humide. De plus, l’utilisation d’engrais verts peut également être une bonne solution. Cependant, certains types de drainage, bien que pratiques, peuvent avoir des conséquences négatives sur l’environnement. Il est donc important que nous trouvions des pratiques respectueuses de notre environnement pour évacuer les eaux en excès. Quelle est votre opinion ?
